Les conseils sur la toile concernant cette question pleuvent. Cependant, je ne suis pas toujours d’accord avec certains d’entre eux. Loin de moi l’idée de dire que ces gens ont forcément tort, car, je ne le répéterai jamais assez, il faut s’écouter soi, il est donc aussi logique que partant de ce fait, la personne écrive en fonction d’elle même.
Je ne vais donc pas déroger à cette règle, je vais vous dire ce que je pense personnellement, en ce qui concerne le choix des outils divinatoires.
Il y a un début à tout. Personne ne naît en sachant manier les tarots, les oracles, les runes, pendules, boules de cristal. Ce sont des choses qui s’apprennent, demandent beaucoup de travail, d’efforts.
Lorsque vous arrivez donc dans cet univers, vous vous demandez comment choisir vos outils divinatoires. Un tarot de Marseille ? Simple, la base, le top pour apprendre. C’est ce que beaucoup disent et conseillent. Et ce n’est pas un mauvais conseil. Sauf si vous ne pouvez pas encadrer la tête du tarot de Marseille, là, vous allez avoir un problème. Je dis ça, parce que si aujourd’hui mes goûts ont évolués et que j’aime certains tarots de Marseille, au début, je ne pouvais véritablement pas le voir en peinture. Lisant qu’il fallait donc commencer par ça, j’ai cru, pendant quelques temps, que mon apprentissage du tarot était condamné.
Heureusement, une personne sur un forum, adepte du « écoutes-toi avant tout » m’a expliqué que je pouvais commencer par un autre tarot, ce que j’ai fait.
Comment choisir un tarot ou un oracle ?
Le Tarot :
78 lames, toujours. 22 arcanes majeures et 56 arcanes mineures, divisées en 4 couleurs : Bâtons, Coupes, Deniers, Épées.
Ils ont, majoritairement, tous en commun la symbolique de base du tarot de Marseille, ou encore celle du Rider Waite.
Pourquoi Majoritairement ? Parce que certains créateurs, qui même s’ils reprennent la symbolique de base, vont s’approprier les cartes et y inclure leur vision, leur symbolique, ce qu’ils ressentent. Ce qui fait des tarots très spéciaux, pour prendre en exemple deux tarots dont je suis follement amoureuse, le Deviant Moon, ou encore le Necronomicon, où la patte du créateur, l’inspiration autre, sont clairement présentes et influent grandement sur les tarots. Ces tarots plus particuliers vont vous demander davantage de travail, systématiquement. Il existe aussi des tarots encore plus
spéciaux, où la symbolique du tarot de Marseille et du Rider Waite sont quasiment totalement absentes à part sur les très grandes lignes (les familles sont là), ce qui est le cas du Nicoletta Ceccoli Tarot, et ceux là vont vous demander un travail encore plus draconien. Travailler avec ce genre de tarots va vous pousser à vous servir de ce que son auteur a créé, vous allez devoir chercher, comprendre sa symbolique et la mettre en rapport avec vos ressentis propres, que vous allez devoir pousser davantage.
Un tarot a bien évidemment un but toujours conseiller. Le tarot a, contrairement à ce qui est parfois dit, une capacité de guidance. Les gens qui ne voient pas la capacité de guidance d’un tarot, sont à mon sens, des gens qui ne travaillent pas assez avec. Ils sont aussi vifs, tranchants, ont un langage aussi large que précis, fourni. Tout ceci est bien évidemment dû à la symbolique, la nature du tarot. Un tarot est un tout qui peut vraiment répondre à toutes vos questions, quelque soit le domaine.
Cependant, toujours selon moi, il est préférable d’éviter de commencer par des tarots ayant un fonctionnement bien particulier et spécifique, comme le tarot du Bois Secret par exemple, qui bien qu’il compte 78 lames et les arcanes telles que nous les connaissons, a un fonctionnement différent du tarot traditionnel, puisqu’il a une face colorée et une face noir et blanche et où la symbolique du tarot brille par son absence.
Si vous avez un coup de foudre pour un tarot particulier, vous pouvez toujours acheter ledit tarot et le garder pour plus tard, mais démarrer toutefois votre apprentissage avec un tarot dit traditionnel, qui lui aura la symbolique véritable du tarot de Marseille ou du Rider Waite (couleurs, esthétique etc).
Vous devez, et ça je le recommande et insiste (oui, lourdement), apprendre le tarot de façon véritable, de toute façon. Son histoire, sa symbolique profonde. Vous ne pouvez passer au travers. Ne pas le faire finira par forcément vous poser un problème dans votre pratique. C’est un apprentissage long, sérieux, mais fascinant et très riche, nécessaire à toute pratique avec eux.
Les Oracles :
Composition libre. Le nombre de cartes est décidé par le créateur de l’oracle. Chaque jeu est totalement unique et à son propre langage, lui aussi « dessiné » par le créateur. L’oracle de la Triade par exemple, possède 57 cartes, alors que le Belline n’en possède que 53. L’esthétique n’est rien d’autre que le fruit de la volonté de celui qui créé et il y mettra les influences qu’il souhaite, en fonction de sa culture, ses croyances, ses goûts et envies.
Les oracles sont généralement plus spirituels, plus dans un but conseillers, de guidance. Comme je le dis plus haut, les tarots ont cette capacité de guidance, mais les oracles l’ont tout de même davantage, c’est clairement plus leurs fonction première. L’oracle de la Triade par exemple (que je connais très bien), est très très spirituel, même en abordant les questions matérielles. Tout ça s’explique justement
par la symbolique de base qui sera propre à l’auteur et qui donc fera vraiment appel, de façon très nette, à vos capacités, ça fonctionnera avec vos ressentis de façon beaucoup plus prononcée. L’imagerie d’un oracle est d’ailleurs faite pour ça, pour parler à l’esprit, pour faire naître les ressentis, pour inspirer.
Pour autant, commencer par un oracle ne sera pas forcément plus difficile pour vous que de commencer par un tarot. Tout simplement parce que bien qu’étant des outils divinatoires, ils n’ont pas la même fonction véritablement. Vous pouvez n’avoir que des tarots, ou que des oracles, l’un n’oblige pas l’autre.
J’ai pris l’oracle de la Triade très vite après mon Necronomicon, et ça s’est très bien passé, forcément. Je dirais, que, selon moi, il n’est pas nécessaire de commencer absolument par un tarot de Marseille non plus, ni même par un Rider Waite, c’est à vous de voir comment vous vous sentez par rapport à tout ça.
Vous voyez, il est donc au final, assez aisé d’apprendre et de choisir vos outils divinatoires. Il faut le faire en fonction de vous même, en étant à l’aise avec ce que vous êtes et aimez.
Pour les runes, les pendules, c’est la même chose. Il y a des recommandations. Certes. MAIS.
Comment choisir les runes ?
Les runes ont un langage autre, encore, et il existe différents types de runes. Je trouve leurs langages, plus concis, précis, détaillé et et elles forment un tout splendide et assez puissant. Je ressens toujours de la puissance dans le langage quand je m’en sers. Je les préfère en pierres personnellement, j’en possède deux jeux que j’aime fort, l’un en Améthyste et l’autre en sodalite (en photo ici à gauche).
Cependant, on déconseille les runes en verre, par exemple, bien que tout à fait entre nous je trouve ça absurde, l’outil divinatoire n’étant que le prolongement de vous même, que la rune soit en toc ou en or 80 millions de carats (oui je sais ça existe pas mais je dis ce que je veux d’abord), le message transmis sera le même, puisque c’est le votre.
On déconseille les runes en verre mais les cartes en carton et papier glacé, ça passe crème, cherchez l’erreur.
Et vous me direz : « Oui mais les cartes c’est joli ! » Et je vous répondrai « Oui, mais elles sont quand même en carton et en papier, y a rien qui change ce fait, et les runes en verre aussi peuvent être jolies si elles sont bien faites ». Vous voyez où je veux en venir ?
Ce que j’essaie de vous dire, c’est que la valeur de votre matos ne changera pas VOS capacités. Vous devez simplement être à l’aise avec lui, c’est tout. Achetez donc des runes en verre si ça vous chante. Je serais personnellement incapable d’utiliser des runes en verre mais ça vient de moi, pas de l’outil, si je n’étais pas gênée et que je les utilise, j’aurais le même résultat qu’avec mes runes en pierre. C’est juste que moi, j’adore les pierres et je le sens comme ça.
Il faut savoir faire le distinguo entre ce que vous aimons, sentons, préférons pour nous même, et garder un esprit critique afin de ne tenir compte que des faits, plutôt que d’en faire une vérité absolue en partant dans des théories non valables. Théories qui vont même jusqu’à dénaturer la véritable définition de ce que sont les arts divinatoires, et même la voyance. Choisir vos outils divinatoires passe de toute évidence par avoir, en priorité, une conscience réelle de ce que sont la divination et la voyance.
Je déconseille cependant les runes en os. Étant une écolo, quasiment vegan, une amoureuse et protectrice des animaux, je ne me vois pas vous dire que les runes en os ne me gênent pas. On ne peut jamais être sûr de la façon donc un os a été pris sur un animal, et la bonne parole du vendeur ne me suffira jamais. La confiance est une chose que je n’accorde pas sur un simple sourire et la présence d’un univers emprunt de soit-disant bienveillance et autre lumière.
L’os n’est pas utile pour créer un outil divinatoire, qui encore une fois, ne va être que le prolongement de vous-même. Qu’on laisse donc les dépouilles à la nature et les choses se faire dans le plus grand respect, nous avons d’autres matériaux pour nous. C’est une opinion personnelle que j’applique pour moi même, et la partage ici, libre à vous de ne pas en tenir compte.
Si vous les choisissez en pierres, j’ai personnellement choisi l’Améthyste parce que j’adore cette pierre et j’étais à l’aise avec l’idée d’utiliser des runes en Améthyste. Tout simplement. C’est une pierre qui de plus, de part ses propriétés, me correspond et aide aussi dans ce domaine. Il est évident que je ne prendrais pas une pierre qui je le sais, à l’origine ne me ferait pas de bien, pour un jeu de runes, alors que je dois m’en servir. C’est comme tout, ça doit vous convenir. C’est pas parce que c’est beau et que ça fait boum dans votre coeur que ça vous convient forcément, il ne faut pas confondre coup de foudre purement visuel et lien réel éprouvé avec l’outil qui vont convient (je vais revenir sur ce point plus bas, il est important). Et là encore, l’apprentissage de l’univers des runes (symboliques, histoire) est indispensable.
Comment choisir un pendule ?
C’est un peu comme les tarots, et même le reste, tout en étant différent. Je m’explique. Certains ont des rôles bien spécifiques, mais libre à vous de commencer par un autre travail qu’un travail d’ordre purement divinatoire, avec le pendule qui vous aura fait craquer. Attention cependant à bien creuser la question parce que la radiesthésie n’est pas une discipline que je qualifierais de facile. Lorsque vous vous servez d’un pendule pour la divination, il faut vraiment bosser parce que c’est dur, ensuite c’est assez simple (en tout cas pour moi ça l’est maintenant, mais j’ai beaucoup travaillé, ça aide), mais l’utilisation d’un pendule en réalité ne se limite pas à ça et ça demande donc beaucoup plus de travail, un travail encore plus dur. Et vouloir s’en servir juste pour la divination nécessite tout de même qu’on connaisse un minimum l’outil, ce qui est aussi valable pour tout outil en ésotérisme, de toute façon.
Dans un but strictement divinatoire, personnellement là encore, les miens sont en pierre, un en Améthyste et l’autre en Onyx.
Cependant, j’envisage l’acquisition d’un pendule en métal, parce que…. J’aime bien. J’en ai déjà utilisé et suis à l’aise avec l’idée du pendule en métal, alors qu’il y a quelques années, ça ne me plaisait plus. Et oui, avec les années, les choses changent, même nous.
Un pendule divinatoire, même si ça reste difficile d’utilisation, que c’est un travail draconien qui nécessite beaucoup de patience et de commencer par d’autres disciplines selon moi (bon courage pour faire le vide si vous n’avez pas la moindre expérience en méditation, la méditation est la base en ésotérisme de toute façon, vous n’y couperez pas) reste un outil divinatoire et les réponse viennent de vous. Cependant attention, c’est un outil qu’il est très facile d’influencer par la pensée et c’est justement ce qu’il ne faut pas faire, d’où la nécessité de faire le vide et de vous couper totalement (Oh, merci la méditation).
Il y en a des gros, des petits, des lourds et des pas lourds, et de qualité ou non.
A moins qu’il ne soit artisanal, pour les pendules en pierre, ou même vis-à-vis du poids de n’importe quel pendule, je vous conseillerai de l’acheter en boutique éso, en dur, pas sur le net.
Donc à moins de bien connaître la boutique sur le net, de savoir que le propriétaire a une éthique véritable, préférez la boutique en dur. En réel, le propriétaire pourra être un vilain, c’est pas grave, vous verrez les pendules, vous pourrez le toucher, voir les éventuels défauts qui peuvent grandement jouer sur vos résultats, un pendentif mal équilibré (chaînette collée de travers sur la pierre, entres autres) va forcément vous rendre le travail difficile, pour ne pas dire nul. Bien sûr, encore et toujours, étudier véritablement le pendule en ne s’arrêtant pas à la lecture d’un seul bouquin est indispensable.
Si vous voulez j’ai écris un article très complet sur le pendule. Comment le choisir, et je vous apprends même à l’utiliser. Il possède sa propre section dans la catégorie « Voyance et Divination ».
Choisir vos outils divinatoires : Peut-on céder au coup de foudre ?
Vous voyez un outil, prenons ici l’exemple d’un tarot. Vous le voyez et ça fait chboum là dedans. Ça m’arrive souvent, je connais donc bien le sentiment. Votre coeur explose, il est magnifique. Est-ce qu’il faut donc l’acheter ? Bien non, pas forcément. Parce que le tarot est magnifique, il a de beaux dessins et de belles couleurs mais seulement voilà…. Il ne vous évoque rien. Au fond de vous, au delà de cet amour visuel, il n’y a pas d’écho. Le truc, ce truc qui doit se faire pour arriver à travailler avec, ne se fait pas. Un outil divinatoire ne doit pas être merveilleusement beau à tout prix, il doit vraiment être en relation avec vous, votre subconscient doit y être réceptif, ça n’implique pas que votre coeur, ça implique aussi et surtout, votre esprit et vos capacités.
Je parle de ce point car il m’est arrivé de craquer pour un outil, pour une esthétique, mais pas pour son langage, ce qu’il dégageait ne m’évoquait rien. Et ce qui est important surtout en réalité, c’est certes que son esthétique ne vous repousse pas, nous sommes bien d’accord, mais surtout que son langage, ce que l’outil dégage vous interpelle et que vous sentiez un lien avec, que vous puissiez vous dire « je peux travailler avec ». Si l’outil est magnifique mais que rien ne se passe, vous pouvez l’acheter pour la collection, mais un travail avec risque d’être compromis. Il est très préférable en réalité, de choisir votre outil en fonction du lien que vous ressentez avec, même si l’esthétique est moins jolie qu’une autre. Il ne faut pas oublier que les réponses viennent de vous et que pour les faire ressortir par le biais de l’outil, vous devez donc être totalement à l’aise avec votre outil.
Choisir vos outils divinatoires passe donc évidemment par l’esthétique, forcément, et il peut être un coup de foudre, mais attention à ce qu’il ne soit pas que ça.
Je pense que vous avez toutes les infos pour choisir vos outils divinatoires. Si vous avez des questions, laissez moi un commentaire sur le blog, afin que tout le monde puisse ensuite profiter de la réponse.
Gardez en tête, encore une fois j’insiste, quoi que vous fassiez et choisissiez, que les bases sont importantes et doivent être apprises, pour un bon cheminement, parce que vous en aurez besoin un jour. Mais le chemin en lui même, vous seul décidez de la façon dont il est fait.
Laissez-vous donc aller à choisir vos outils divinatoires, tranquillement, en écoutant vos goûts et ressentis.