La célébration des sabbats est un sujet que j’ai envie d’aborder, car mon année, dans ce domaine, a été spéciale. Un partage de ressenti pourrait donc, permettre d’éviter des culpabilisations.

C’est la première année que je ressens, que je vis ça, avec autant d’intensité.

Il m’est arrivé fréquemment, dans le passé, de ne pas célébrer un sabbat. Parce que j’étais sur le moment en mauvaise santé, trop fatiguée, ou que je n’en ressentais pas forcément l’envie ni le besoin.

Mais cette année, c’est particulier. C’est à dire que je n’ai ressenti absolument aucun lien avec aucun sabbat. Aucun. Zéro.
Je n’ai pas le moindre souvenir d’une vague célébration d’Ostara, de Litha….. Ou encore de Beltane, pour ne citer que ceux-là. J’ai peut-être, et je dis bien peut-être, effectué un ou deux tirages qui ne m’ont, de toute évidence, pas laissé un souvenir impérissable.
J’ai le souvenir d’avoir en revanche souhaité à tout un chacun une belle célébration, quoi que si je fouille dans ma mémoire, il est possible que même là, j’ai loupé quelques occasions.

Je n’ai pas ressenti le besoin, ni même l’envie de célébrer le printemps, ou même l’été. J’ai le souvenir d’un esprit plutôt dans le gris, d’avoir eu l’esprit tourné vers quelque chose de plus triste et sombre. Cette année a été difficile pour moi. Ce qui peut, je pense, expliquer une absence de connexion avec quelques symboles, que nous pourrions qualifier de lumineux, auxquels je suis souvent bien plus réceptive.

Cependant, plusieurs semaines avant Mabon, l’équinoxe d’automne, ma connexion à ces énergies-là a été très intense, de façon brutale. J’ai senti que ma célébration serait longue et forte. Ça a été à un tel point, que dans mon travail, j’ai dû, comme si j’y étais vraiment obligée au fond de moi, modifier ma façon de travailler durant ce sabbat. Je n’avais jamais, jusque-là, organisé à ce point mon travail autour de Mabon. Il n’a pas été possible pour moi d’envisager de faire ces tirages parmi les autres. J’ai eu un vrai besoin de les séparer, de prendre des journées spéciales durant la célébration, de me rendre indisponible pour le reste de mes prestations. Pour effectuer ces tirages particuliers, j’ai eu besoin d’être dans un état d’esprit particulier, j’ai eu besoin que cette connexion soit dominante.

Et il m’arrive exactement la même chose avec le sabbat de Samhain, qui arrive. Je n’ai pas été capable d’organiser l’offre autour de Samhain autrement que je l’ai fait pour Mabon. J’ai ressenti, et ressens encore, là aussi, une connexion intense, brutale, et il me faut là aussi, procéder différemment, être indisponible pour le reste de mon travail. Pour effectuer ces tirages particuliers, j’éprouve le même besoin, la même nécessité qu’à Mabon. J’ai eu le besoin aussi d’un travail simple, épuré, sans fioritures. Alors le Tarot Noir m’a paru…. Si évident. Il est si beau, si épuré et élégant dans sa simplicité.

Je n’ai pas la moindre intention de systématiser le processus. Ce que j’ai fait là, ça n’a aucun rapport avec l’argent, ou l’organisation autour de l’argent. Le commercial n’a rien eu à faire là. Je n’avais jamais travaillé de cette façon et j’ai su dès le départ que ça ne deviendrait pas une chose récurrente, répétée à chaque sabbats. Le but unique, était et est, la réservation de place pour pouvoir moi, derrière, être connectée pour ces tirages particuliers sans que rien ne se mette en travers. Point.

C’était juste là. Cette année, j’ai dû trouver des solutions, pour baigner dans mes célébrations et ce, partout dans ma vie. Par besoin.

Ma célébration de Mabon a duré plus d’une semaine. Je ne sais pas combien de temps va durer celle de Samhain encore. Mais je sais qu’elle aussi, sera longue, car elle a déjà commencé depuis deux jours. Ça se fait comme ça, je ne le contrôle pas et ne cherche pas à brider quoi que ce soit. Je pense d’ailleurs qu’il serait totalement néfaste pour mon bien être, de tenter de brider ce besoin.

C’est pourquoi j’ai partagé ceci sur mes réseaux sociaux hier :

Parce que c’est vrai, il y a des dates de célébrations. Sur ce blog, vous les trouverez toutes. Mais les célébrations, ce ne sont pas que des dates. Les sabbats sont des énergies liées à la Terre Mère, aux Divinités.

Donc, il est évident que vos célébrations ne seront jamais identiques. Il est évident que parfois, et parfois durant presqu’une année, vous ne ressentirez aucune connexion, pour des raisons profondes et complexes, qui n’auront rien à voir avec le ou la praticien(ne) que vous êtes. Ça n’aura même rien à voir avec la Nature, la Terre, ou vos Divinités, que vous aimerez toujours.

Célébrer un sabbat, c’est de la profondeur. C’est de la connexion aux énergies. C’est tout simplement personnel et ça ne saurait être soumis au bon vouloir d’un tiers, d’une date.

Je partage tout ceci pour que vous compreniez que vous ne devez pas culpabiliser. Beaucoup de débutants entament leurs pratique ésotérique en culpabilisant de rater un sabbat, d’avoir été trop fatigué pour le célébrer, il ne faut pas.

N’oubliez pas que les sabbats sont des célébrations des cycles de la nature, et que cette nature, vous en êtes un élément et qu’elle est justement composée de plein d’éléments différents. Sans oublier toute notre incarnation, qui a bien des exigences de par sa complexité. Donc parfois…. Bien vous avez conscience du cycle de la nature, vous l’aimez, mais le sentir en profondeur, vous en imprégner, le célébrer même…. Bah ça le fait pas.

Et ce n’est pas grave.

Puisque Samhain, comme dit, arrive à grands pas, je vous souhaite par avance une belle célébration. Et si vous n’en avez pas envie, de cette célébration…. Ne vous en faites pas, vos/nos Déesses et Dieux n’ont, jusque-là, jamais fait tomber le ciel sur nos têtes, c’est que tout va bien.

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