Comme je le disais sur mes réseaux pro, je ne suis pas une adepte des voeux de bonne année.

Il ne faut, cependant, rien y voir de hautain, de prétentieux ni même de caractériel. J’ai simplement appris, dans ma vie et avec le développement personnel auquel je me suis formée, à dire non à diverses formes d’injonctions sociétales, et à ne pas céder sous la pression de ceux qui n’en sont pas détachés.

C’est assez impressionnant, les diverses réactions, allant toujours dans le même sens. Ne pas souhaiter bonne année est vu comme une impolitesse, et remettre même en question cette habitude est perçu comme une attaque parfois personnelle. Dans un monde ou tout le monde s’accorde pourtant à dire que la société est malade et que les injonctions de toutes et tous sont toxiques, où les appels à la prise de liberté sont considérables.
Appeler à la liberté, au lâcher prise, tout en refusant de renoncer à ce qui peut être absurde ou sans importance, mais surtout, en exigeant que les autres perpétuent des habitudes qui ne leurs conviennent pas.

J’ai déjà eu, cette année, les « tu devrais le voir autrement », les « tu devrais faire un effort ».

Bien entendu, ces « tu devrais », quelque soit l’option ajoutée derrière, vont toujours dans le même sens, car aucune de ces personnes ne supporteraient d’entendre ce même discours. Les « tu devrais » sont ordonnés, balancés à tout va, mais jamais reçus ni acceptés et encore moins envisagés par ceux qui les prononcent.
Ça pour moi, c’est un gros drapeau rouge. Je dois entendre des injonctions qui favorisent un confort, sans que je ne puisse être entendue ? Mmmmh….. Laissez-moi réfléchir….. NON.

Avec le développement personnel, la psychologie, mes 46 années passées sur cette jolie planète….. Non, il n’est plus approprié d’exiger que je dise « bonne année ». C’est un concept sociétal qui m’est étranger. Je souhaite du bonheur et de la paix à tous et toutes à longueur d’année. Je ne souhaite de mal à personne. Je ne fais de mal à personne. Et je ne me plie pas à des règles qui ne me conviennent pas. C’est à prendre ou à laisser.

Il n’est simplement pour moi pas logique de favoriser l’existence d’une société que je sais condamnée et mauvaise pour le développement de chacun. Rien ne changera, si nous perpétuons des habitudes, ou plutôt si nous cherchons à ne jamais essayer d’en sortir. Je ne suis pas en train de dire que dire « bonne année » est un drame. En revanche, exiger que la planète le fasse et que l’absence de ces mots soient pris comme un manque de respect au point d’en vouloir aux gens personnellement…. Ça, c’est un drame.

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