Il existe sur la toile bon nombre de conseils concernant cette question. Il n’est pas question pour moi de vous dire que telle ou telle condition est mauvaise. Libre à vous de suivre les conseils que vous souhaitez, et pour être sincère, il ne me semble pas avoir vu de mauvais conseils, à moins qu’ils ne soient véhiculés comme des vérités absolues, comme quelque chose d’imposé. Dans ce cas, c’est plutôt sur la forme que j’aurais un soucis, mais pas sur le fond.

Cependant, il est vrai qu’une condition est pourtant à remplir : Vous devez être bien. Et c’est véritablement la seule.

Une fois que vous avez travaillé votre question pour la rendre claire et précise, puis choisi votre méthode, il faut procéder au tirage.

Il arrive que des gens conseillent d’allumer une bougie, de brûler de l’encens, d’éteindre toutes sources de bruits, et je vous dirais : Pourquoi pas. Si ça vous convient, c’est parfait. 
Si vous préférez être simplement à table avec la télé encore allumée (ce que je fais la majeure partie du temps), ne vous gênez pas. 

Souvenez-vous de ce point : Une condition de tirage où vous n’êtes pas bien, prenez garde à vos résultats. Votre condition joue un rôle majeur dans l’obtention de résultats valides. Et c’est ce point et uniquement celui-ci qui pourra vous poser un problème.

Les douleurs.

Migraines, maux de ventre, blessures diverses causant de la souffrance, maladies en cours comme la grippe ou l’angine, par exemple.

Attention : Ce qui suit est un parcours personnel. Il n’est en rien imposé ni une vérité absolue.

Beaucoup déconseillent de tirer les cartes dans ses conditions. Pas moi. Je sais que ça peut surprendre, mais je ne considère pas que les maladies ou les douleurs soient forcément un frein à l’obtention de résultats.

Je me suis personnellement entraînée pour ça. Je ne vous cache pas que ça a été long et douloureux, bien évidemment. Se forcer à à se couper de son état, de ses émotions, et à tirer les cartes avec 39,5 de fièvre, la gorge et les bronches en feu, ce n’est pas ce qu’on appeler un grand bonheur.
Le but a été simplement pour moi de dépasser certaines limites, qui seraient néfastes dans le cadre de mon travail. Je suis une professionnelle, je suis seule à la tête de mon entreprise, et je ne peux donc pas m’arrêter de travailler chaque fois que ça ne va pas, tout comme je refuse de déléguer quoi que ce soit. C’est comme ça que durant un hiver, j’ai pu travailler malgré la jolie grippe qui m’avait prise pour cible. Ça a été dur évidemment, j’ai été épuisée, mais j’ai pu travailler et rendre de bons résultats.
Le travail à faire est de vraiment se couper de soi, de ses douleurs, de ses émotions. Bien entendu, il arrive un stade où ce n’est plus possible, n’exagérons rien. Si vous avez 40 de fièvre, que vous êtes assommé, soyez sages tout de même et accordez-vous du repos pour vous remettre. Même si je force moi même, je sais m’avouer vaincue quand c’est trop dur et me reposer.

Je ne déconseille donc pas de tirer les cartes malade ou en ayant des douleurs puisqu’un travail peut être fait, mais je conseille en revanche de ne pas aller trop loin tout de même. Nous sommes des humains, il faut le garder à l’esprit.

N’oubliez pas aussi que tout dépend de notre sensibilité. Je suis une femme qui a la peau dure, parce que j’ai eu dans ma vie à endurer beaucoup de douleurs physiques et émotionnelles relativement fortes, ceci explique cela. Mais vous avez le droit d’être fragile. Et ça n’est pas une honte, même si nous vivons à une époque où bon nombre semblent apprécier de diminuer toutes personnes étant fragiles et c’est plutôt ça, à mon sens, la véritable honte.
Si vous n’arrivez pas à tirer les cartes avec un mal de tête, ce n’est pas grave. Si vous pensez préférable de ne pas le faire en étant malade, ce n’est pas grave. Je ne fais ici que parler de ce que je fais et d’expliquer pourquoi, mais vous avez le droit d’être différent et de faire autrement. Ça ne vous met pas dans la position de celui ou celle qui se trompe.

Le bruit.

Il arrive qu’on conseille le calme absolu. Pas moi. Là encore, j’ai fais un travail pour m’habituer à tirer les cartes dans un vacarme épouvantable. Je suis allée volontairement tirer les cartes dans des lieux où s’effectuaient des travaux à proximité, avec du trash metal à fond dans mes oreilles (je suis une metalleuse, j’espère que vous me pardonnerez !), ou encore avec des enfants qui crient.

Je suis pourtant quelqu’un qui a un besoin vital d’un calme gigantesque. Je déteste cordialement le bruit, les enfants qui crient (sans raisons, entendons nous bien), les gens qui parlent comme si ils étaient seuls au monde etc. Le seul bruit qu’il peut éventuellement y avoir chez moi la journée, c’est de la musique, et celui que fait ma fille, le soir.
Mais, je pense que si jamais il doit y avoir des travaux chez moi, ce qui fut le cas la semaine dernière, ou lorsque ma fille est là et regarde la télé, ou est en télétravail comme maintenant à cause de la pandémie, chantonne, parle à voix haute lors de ses devoirs en dehors des cours en visio, ou au téléphone avec ses copines, ça ne doit pas m’empêcher de faire mon travail. Je ne peux pas prendre du retard dans mes consultations parce qu’il y a un bruit parasite quelconque, tout comme je refuse de risquer de mal faire celui-ci.
Apprendre à faire abstraction de ce qu’il peut se passer autour de moi a donc été une nécessité évidente pour moi. Ça n’a pas été facile, même si ça l’a été davantage que de m’habituer à tirer les carte à l’état larvesque. Ayant besoin de calme, c’est difficile car il m’a fallu apprendre à me calmer très vite puis à me couper très vite, parce qu’il est évident qu’en consultation, je ne peux pas prendre 1 heure pour me mettre en condition de tirer les cartes. C’est un travail qui m’a permis, dans ma vie, de mettre des murs entre les choses et moi et de m’en couper totalement instantanément, quand et si je le décide. 

Là encore, il ne s’agit que de moi. Si vous souhaitez ne pas faire un tel travail parce que ça ne le nécessite pas, que vous préférez ne tirer les cartes que lorsque le calme règne, faites-le. Là encore, vous n’êtes pas dans la position de quelqu’un qui se trompe, mais de quelqu’un qui a le droit de choisir sa façon de travailler.

L’encens et les bougies.

Il s’agit ici d’accessoires, de rituelique, mais c’est tout à fait facultatif, ça ne joue pas sur vos résultats, dans les faits.

Il est important de garder à l’esprit que la divination n’est ni plus ni moins que le fait de vous servir d’un support pour faire ressortir ce que vous percevez avec votre capacité de voyance. Le support (cartes, runes etc) est un prolongement de vous même, si vous préférez.

Si vous voyez ou ne voyez pas, ce n’est pas lié aux bougies et encens présents ou absents de façon véritable. Ce qu’il se passe en réalité, c’est que si dans votre esprit, ils sont nécessaires ou néfastes à l’obtention de résultats, c’est ça qui fera que vous verrez ou qui fera barrage, parce que vous vous êtes conditionné en ce sens. Il s’agit donc bien de vous et de la place que vous donnez aux accessoires et non des bougies et encens en eux mêmes, puisque la voyance est votre capacité et le principe de la divination n’est rien d’autre que d’utiliser un support divinatoire afin de voir.

Tout ça, c’est simplement une mise en condition, que certains jugent nécessaire pour se sentir bien. Mais ça ne doit rester que ça, et non devenir une nécessité pour voir, car c’est, selon moi, ne plus tenir compte de ce que sont la voyance et la divination. Séparez les deux dans votre esprit, le contexte et le fait de voir, afin de le laisser à sa place, c’est important pour garder votre objectivité quant à votre travail. 

Personnellement, j’en mets parfois et je garde à l’esprit que ce n’est qu’une ambiance dans laquelle j’ai envie de me mettre parfois. La lumière de la bougie est belle et apaisante, et l’encens sent bon, c’est agréable de travailler dans ces conditions.
Agréable, la nécessité est là parce que ça vous met bien sur le moment, mais certainement pas obligatoire à toutes séances de divination et encore moins pour obtenir des résultats. 

Ce que vous devez véritablement faire.

Vous écouter. Encore et toujours. Vous trouverez de tout sur la toile, et c’est d’ailleurs là que vous avez trouvé cet article. 

Ce que vous devez faire selon moi, c’est tout simplement faire ce que vous voulez. Si vous voulez tirer les cartes tout nu assis sur un coussin rouge en écoutant Machine Head, faites donc. Encens et bougies ou non, malade ou non, avec une migraine ou pas.

Ce que j’essaie d’expliquer avec cet article, c’est : Au diable les conventions. Les conseils doivent rester des conseils. Vous avez pu remarquer que je n’ai rien fais de ce qui est conseillé de façon traditionnelle. J’ai fais les choses selon moi, parce que je n’écoute que moi.
Les conseils ne sont pas à refuser, cependant. Écoutez-les, ça vous permettra de trouver ce qui vous, vous conviendra. Mais si quelque chose ne vous va pas, n’écoutez pas ceux qui vous critiqueront. La seule chose qui compte au final, c’est que vous soyez bien lorsque vous effectuez vos tirages, de garder en tête que les conditions extérieurs ne sont que ça et pas une condition pour voir véritablement, que votre façon d’être et de travailler vous conviennent.  

Laisser un commentaire