C’est un autre article qui était en cours, donc enregistré en brouillon, qui sera fini plus tard. Cet article est long, mais à mon sens, c’est nécessaire. Quand il s’agit de la sphère émotionnelle, c’est toujours compliqué.
Une page sur Facebook, une gorgée de café, un panneau, et à sa lecture une envie irrépressible d’écrire dessus. Ledit panneau, relayé des milliers de fois :
En lisant ces mots, je me suis simplement dit « bah non, j’aime mon job ». Ces réactions, ce genre de panneau, ne sont pour autant pas difficiles à comprendre.
Au départ, la compréhension.
J’ai fais partie longtemps de ces gens qui ont fait un job qu’ils n’aimaient pas forcément, ou en tout cas pas au point de le faire toute une vie durant.
Pour avoir occupé cette place pendant des années, je sais à quel point il est difficile, et même douloureux, de se lever chaque matins, de parcourir ce chemin, même potentiellement court, et qui pourtant semble si interminable tant sa destination vous pèse. La tristesse, la déprime et même parfois, se laisser aller à pleurer, jusqu’à ne plus pouvoir y aller.
En toute sincérité, ces jobs que je n’ai pas aimé, ces jobs alimentaires, ont fait parti des éléments qui m’ont conduite à la dépression grave. Sous Prozac, incapable de rien, pas même de sourire. Pas d’espoir en l’avenir, et pas forcément envie qu’il y en ait un. Je me suis souvent dit, avec sincérité, que je préférerais que tout s’arrête plutôt que de recommencer ce calvaire. Celui là parmi d’autres. Je ne suis pas passée loin.
Le suicide à cause du travail est une réalité. Et il ne s’agit pas que de harcèlement, il s’agit aussi parfois de ne pas aimer sa vie.
De la compréhension, au refus.
Ce panneau, bien qu’il reflète une claire réalité, me choque profondément aujourd’hui. Il me choque justement parce qu’il est une triste réalité, réalité que j’aurais partagé sur mon mur FB il y a quelques années, en validant son contenu. Je l’ai partagé, aujourd’hui. Mais pas pour le valider. Je ne peux, aujourd’hui, pas valider ça. Je ne suis pas capable d’en rire.
Nous vivons dans une société blindée de gens faisant des jobs alimentaires. Et je ne parle pas de jobs temporaires le temps d’avoir mieux. Faire un job alimentaire en attendant d’avoir mieux est parfois une vraie nécessité, une question de survie, et je ne regrette pas d’en avoir effectué quand il le fallait, le contraire aurait été de la bêtise. Et si j’encourage à les effectuer car il est évident que vous devez manger et dormir à l’abri, je n’encourage par contre absolument pas à les garder à vie, ce que malheureusement tellement de gens font, et là est le sujet véritable de cet article. En faire sa vie, ou plutôt, sa prison.
C’est ça qui est choquant, et qui même va au delà de me choquer. Aujourd’hui, ça me semble même complètement fou : C’est normal. C’est admis. C’est normal d’avoir un travail qui ne plaît pas forcément et qui même nous rend triste. C’est normal que ce qui devait être seulement un job alimentaire dure toute une vie. On vous dira que c’est la vie, que tout le monde fait ainsi. Et c’est vrai. 90% de la population va au travail à reculons.
Mais ce n’est pas parce que c’est vrai que c’est normal. Ce n’est pas parce que c’est vrai qu’il faut continuer de nourrir cette réalité. Ce n’est pas parce que vos proches font ça, que votre voisin vit comme ça, que vous devez, pardonnez-moi, foutre votre propre vie en l’air. C’est intolérable.
Faire des choix.
Penser ne pas avoir le choix. Pensée erronée, que je peux aisément comprendre pour l’avoir eu moi aussi. Je ne juge personne ici, vraiment. Mais en réalité, c’est parfois dur, c’est parfois horrible, mais nous avons toujours le choix. Je ne crois plus à ça, ce « je n’ai pas le choix ». Nous avons souvent cette impression. Cette impression est due à des choix qui sont, entre eux, aussi durs les uns que les autres, et lorsque nous choisissons le moins douloureux, ou celui qui aura le moins de conséquences peu importe, nous nous disons que nous n’avons pas eu le choix parce que l’autre était pire. Pourtant il a été fait ce choix, que nous le voulions ou pas. Un choix n’est pas forcément une option que vous allez aimer, ou dépourvu de douleur. Un choix peut être un crève-coeur. Vous allez simplement opter pour celui qui vous semblera le plus juste, le plus adapté sur le moment, ou le moins pénible.
Nous faisons tous des mauvais choix, ça fait partie de notre condition en tant qu’humain, c’est ce qui permet notre évolution. Il ne s’agit pas de se reprocher nos mauvais choix jusqu’à la fin des temps, mais simplement d’en avoir conscience, de réaliser vraiment ce potentiel que nous avons d’avoir le choix, parce que le savoir et le garder à l’esprit aide tout simplement à en faire de meilleurs par la suite. En prenant conscience de votre aptitude à faire des choix, de ce pouvoir, parce que c’est un vrai pouvoir, vous pouvez tout simplement reprendre le contrôle de votre vie. Ce n’est tout de même pas rien.
Le piège de la Facilité.
La facilité. Qui n’est pas ici à prendre au sens forcément condamnatoire du terme. Je ne condamne personne, encore une fois, je serais bien mal placée pour ça, j’ai moi aussi fait de mauvais choix, pensant que c’était pourtant les meilleurs. Je suis dans le même bateau que tout le monde. J’espère simplement que mon expérience pourra aider, donc je la donne. Et ça passe par dire des choses pas forcément agréables. Tout comme ça n’a pas été forcément agréable pour moi lorsque je les ai comprises. L’apprentissage, c’est souvent difficile et douloureux, mais salutaire au final. Tellement salutaire.
Quelque soit son visage, la facilité est toujours là et toujours prête à être utilisée. Et nous, petits humains, sommes tellement tentés par elle. Nous avons tous cette tendance, sans même forcément le vouloir, à la préférer.
Parfois, aussi moches qu’ils puissent être, et même si nous n’en avons pas consciemment l’intention ou l’impression, nous faisons les choix les plus faciles. Le plus souvent parce qu’ils permettent de ne pas s’affronter soi-même.
Il n’est pas impossible de réaliser ses rêves.
Réaliser son rêve. Aujourd’hui, peu de gens le font. Manque de confiance en soi, mauvais départ dans la vie, être seul. Beaucoup de choses aujourd’hui font que réaliser un rêve est immensément dur et même souvent perçu comme irréalisable. Un rêve doit rester un rêve, quelque chose d’impalpable, dans un coin de la tête, dans lequel on s’évade un peu avant de dormir. Tout le monde en a, en tout cas la majorité. Il faut bien entendu avoir un rêve à sa portée, mais après tout, vous seul pouvez juger de ce qui est à votre portée.
Réaliser un rêve, demande un travail de titan. Il demande de sauter dans le vide. Il demande au final, tout de vous. Vous devez y mettre vos trippes, votre coeur, votre sueur. Taire vos craintes, vos peurs, passer par dessus, faire le sourd et l’aveugle face à elles. C’est pénible, douloureux, et même risqué. Mais c’est ça, ou un job alimentaire toute votre vie. Et c’est là que le job alimentaire longue durée est choisi. Nous n’avons pas confiance en nous, nous avons peur, nous ne savons pas forcément où est notre voie. Des questions et encore des questions, des peurs dominantes, et l’abandon au plus facile même si le visage de cette facilité est loin d’être beau, même s’il ne nous rendra jamais heureux, pire, fera notre malheur.
Vous comprenez maintenant, ce que je veux dire, en parlant de facilité ? Le manque de courage ne se situe pas dans le fait de rechigner à travailler dur au quotidien, la plupart des gens travaillent très dur au quotidien, il est dans le fait de ne pas s’affronter, de ne pas affronter ceux qui pourraient s’opposer à nos choix, de s’opposer à ceux qui nous disent que nous ne sommes rien, et de ne pas sauter dans le vide malgré que notre coeur nous hurle, toute notre satanée vie, de le faire.
La petite parenthèse personnelle, devant le miroir.
Si j’ai eu des rêves, je me suis laissée allée aux jobs alimentaires. Par facilité, qui avait pour base un découragement, un manque de confiance en moi, relativement grave. Je suis issue d’une famille qui ne m’a jamais encouragée, avec une mère qui m’a traitée d’incapable toute ma vie. Peu importe ce que je lui ai présenté comme souhait, j’avais toujours en guise de réponse que je n’en serai jamais capable. La seule fois où mon père s’est opposé à elle en lui disant de cesser de m’humilier, elle a répondu « je ne l’humilie pas, c’est la vérité ». J’étais nulle, c’est tout, c’était vrai et je devais m’y faire. J’ai grandi avec ça, tous les jours. Elle pense toujours aujourd’hui, bien que je l’ai bannie de ma vie il y a quelques années maintenant, que mon travail ne marche pas, ne sert à rien, que je devrais trouver « une vrai travail », alors que je gagne pourtant ma vie avec.
Mauvais départ, comme je vous disais. Mais, aussi difficile que ce soit, j’ai eu le choix. J’aurais pu dire merde et faire ce que je voulais, et je savais au fond que je le devais. Je savais que ce qu’elle faisait était mal. Mais ça n’était pas si évident. J’étais très jeune, influençable, sous sa domination. Je comprends donc que ça ne soit pas évident pour plein de gens. Encore une fois, je ne condamne pas.
J’ai donc des circonstances atténuantes, comme plein de gens, mais ces choix, je les ai fait. Je me suis bel et bien pliée à tout ça. Rien ne peut changer ça. Et avec les années, les douleurs, les ras le bol, j’ai fini par tout stopper. J’en ai eu assez. Il faut dire que malgré tout ça, j’ai toujours eu un caractère qui m’a permise de me sortir de tout. Je ne suis pas faire pour être dominée, et ça m’a aidée.
Prendre conscience de ces choix que j’ai fait, prendre conscience de mon implication dedans, même si on peut me comprendre compte tenu du contexte, m’a aidée à comprendre que si je pouvais faire ceux là, je pouvais donc en faire d’autres. J’ai compris que j’avais le pouvoir de choisir. Que mes choix passés n’étaient pas une fatalité. Ma vie, c’était la mienne, je pouvais la diriger, finalement.
Ça a été douloureux. Très même. J’ai mis des années avant de trouver ma place. C’est difficile de la trouver quand on vous a toujours dit qu’elle n’était nulle part. Ce qu’il se passe dans ces cas là, c’est que vos rêves ne disparaissent pas de votre coeur, mais vous finissez par les étouffer au point de ne plus avoir conscience de ce qu’ils sont. Je me suis rendue compte petit à petit que j’en étais même à avoir oublié certains d’entre eux. Ils n’avaient pas quitté mon coeur mais avait quitté mon esprit, mes pensées. Je me suis mise à me souvenir de choses qui avaient été étouffées chez moi, jusqu’à presque disparaître. J’ai du repartir à la découverte de ce que j’étais, littéralement. J’ai au final, fait ma propre connaissance.
J’ai toujours rêvé d’écrire. Et j’ai pourtant fini par penser et même dire qu’écrire n’était pas une envie ni un but pour moi. Alors que j’ai pourtant compris que c’était ce que je voulais, le jour où j’ai ouvert mon premier Stephen King. C’est tout de même prodigieux, n’est-ce pas ? Savoir ce qu’on est et ensuite…. Plus rien.
Ensuite, je me suis découvert d’autres passions et rêves, et je combine. D’où ma présence dans l’ésotérisme en tant que professionnelle. Et mon livre en cours est un livre consacré à l’ésotérisme. Mais je sais que j’écrirai d’autres choses. Lorsque je l’écris, ce livre éso, je m’éclate comme jamais, parce que toutes mes passions sont là.
Partir à la découverte de soi est un peu perturbant, mais au final, c’est salvateur, encore une fois. C’est même merveilleux. Parce que nous vivons enfin.
Ce dont il faut avoir conscience.
Ce que je vais dire maintenant n’est pas une injonction, et j’insiste, je ne juge ni ne condamne bien au contraire, j’éprouve énormément de compassion, mais c’est une réalité dont il faut avoir conscience. Il faut en avoir conscience, parce que votre vie présente, elle sert à votre évolution en tant qu’être dans sa totalité, et ça se répercute sur vos autres vies, votre spiritualité, sur tout, et même sur les autres. Parce que les autres vous observent, et même parfois vous suivent. Vos enfants vous suivent. Vos frères, vos soeurs. Des gens qui vous font confiance. Au lieu de leur montrer que la vie peut être si triste, étouffante et pesante, montrez leur qu’on peut foncer dans le tas et y arriver, la rendre formidable.
Leurs choix ne sont pas et ne seront jamais votre responsabilité bien entendu, mais c’est en montrant l’exemple, en se changeant soi-même qu’on change le monde. Tous changements dans le monde ont été déclenchés par quelqu’un qui a changé d’abord lui même, et qui l’a montré aux autres. Des gens ne vous suivront pas. Mais des gens le feront.
Vous savez ce que vous devriez peut être faire, finalement ?
Vous ne devriez pas faire des jobs alimentaires votre vie. Vous ne devriez pas écouter ceux qui vous disent que l’art n’est pas un vrai travail. Qu’écrire n’est pas un vrai travail. Que faire de la voyance comme je le fais en gérant une entreprise au sens véritable du terme, n’est pas un vrai travail. S’ils savaient, les pauvres. Parce que je ne parle pas de faire ça chez soi tranquillement uniquement quand on a pas mal à la tête ou la grippe, d’appliquer des tarifs sans même savoir ce que ça implique parce qu’on pratique dans l’illégalité ou l’ignorance la plus totale, et faire trois tirages par semaine pour les copines ou juste pour soi. Ma vie, ce n’est pas ça, s’en est même très loin.
Il y a quelques années, je n’aurais même pas pensé que je ferais ce que je fais aujourd’hui. Je ne m’en pensais même pas capable. Si on m’avait dit « Angellyca, tu géreras une entreprise et tu commenceras même à écrire un livre », je leur aurais dit d’arrêter la drogue.
Bien entendu, il vous appartient de rester toute votre vie dans ce job alimentaire que vous n’aimez pas. Mais à partir du moment où c’est pleinement pensé, conscient et consenti, c’est un choix que vous devez reconnaître et assumer, et là, la responsabilité des autres cesse d’avoir un rôle dans votre choix. C’est devenu juste le votre. Il est le résultat de vos choix passés potentiellement compréhensibles à cause des éléments extérieurs, par exemple si vous avez une mère aussi charmante que la mienne, mais surtout, désormais, de votre choix conscient d’aujourd’hui. A partir de là, ce n’est pas que je suis méchante, je n’éprouve même rien de tel, mais je ne compatis plus. La compassion pour moi, s’accorde lorsque quelqu’un souffre quelque part malgré lui, que je le vois s’acharner à vouloir changer les choses, à faire des efforts. Lorsque c’est consenti, vraiment volontaire, qu’il a été décidé de ne rien faire pour changer les choses, je n’ai pas à compatir, ni même à condamner d’ailleurs, peu importe les raisons de ce consentement. Je n’ai pas à ressentir quoi que ce soit. Je me détache, parce que ce sont vos choix et je ne peux que les respecter, donc la compassion n’a pas sa place. Je ne vais pas être triste ou compatir pour un choix qui ne m’appartient en rien, et que vous n’avez clairement pas l’intention de changer.
Aujourd’hui, ça n’est toujours pas forcément facile pour moi, il ne faut pas croire que tout ça se règle après avoir entendu quelqu’un vous dire que vous devez écouter vos rêves. Vos problèmes ne vont pas cessés après m’avoir lue. J’ai encore peur de certaines choses, mais je lutte tous les jours. Je lutte, parce que je ne veux plus être soumise à mes choix passés. Je veux faire ce que je veux. Je refuse aussi de me cantonner à un seul projet, à un seul rêve. J’en ai plusieurs et je veux tous les réaliser, même si c’est dur et long, même si je dois finir à soixante quinze ans.
L’âge peut sembler être un barrage et il en était un à un moment donné pour moi. Sauf que quand je vois un Papy passer son BAC à quatre vingt ans et l’avoir, que je vois des hommes et femmes changer de vie à cinquante ans et réussir, je me dis que rien est perdu pour moi. Je n’écoute plus, en tout cas je m’éfforce de ne plus écouter tout ça.
Lorsqu’une vilaine peur arrive et tente de m’attraper avec ses vilaines tentacules pleines de glue, j’essaie de courir vite sans me retourner. Ce n’est qu’une peur, elle est là parce que je manque de confiance, ce manque de confiance est là parce qu’on m’a raconté des conneries, alors je cours et j’essaie de ne pas écouter. Parce qu’il n’y a rien à écouter. Et souvent, je dirais même les trois quart du temps, une fois arrivée, je réalise que ce n’était pas utile d’avoir si peur.
Encore une fois…. C’est dur. C’est douloureux. C’est effrayant. C’est risqué. Mais c’est ça le bonheur après lequel tout le monde court et sur lequel tant de gens pleurent. Le bonheur ce n’est pas aux autres ne vous l’apporter, s’il peuvent vous en apporter avec leurs présences, ils ne seront jamais la totalité de votre bonheur, parce que nous avons besoin de plusieurs choses, que plusieurs sphères de nos vies soient comblées, c’est à vous d’aller le chercher, ce bonheur, de le construire.
On est heureux après, et même au début d’ailleurs. Parce que tout change, parce que vous avez votre vie dans vos mains à vous, parce que vos rêves se matérialisent, ils ne sont plus des rêves, ces choses impalpables et lointaines, ils sont votre réalité. Et même si ça fait peur et que c’est risqué, ça change tout. Vous n’êtes plus la même personne. Votre vie n’est plus la même.
Ne faites simplement rien à l’aveuglette. Renseignez-vous pour mener vos projets au mieux, travaillez dur et ne vous jetez pas dedans sans avoir étudié les choses. Il ne faut pas confondre se jeter dans le tas pour réaliser ses rêves et se jeter dans le tas avec inconscience. Travailler ses projets, les étudier pour les mener à bien, c’est ça se jeter dedans, puisque vous les démarrez, mais c’est le faire en assurant votre réussite. La passion doit toujours avoir pour partenaire la sagesse.
Pour finir….
Je sais que beaucoup me diront que mon discours est facile. Il ne l’est pas, et je le sais pour l’avoir vécu et pour le vivre encore. Tout comme j’ai conscience que des gens ont même vécus bien pire que moi et ont pourtant eux aussi réussi.
Vous n’aimez pas votre vie…. Faites des choix. Vous n’êtes pas obligés d’avoir une vie que vous n’aimez pas. Vous avez le droit d’en avoir une belle, alors pourquoi vous en priver ?